mercredi 30 novembre 2016

Mémé dans les orties - Aurélie Valognes





Ferdinand Brun est atypique. 

Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir. 
Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage. 
Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule. 

Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre…

1) Mon avis

4/5

2) L'histoire : 


Bon soyons honnête ! Ce n'est pas de la grande littérature, ce n'est pas un livre bourré d'action où vous découvrez à chaque fin de chapitre un retournement qui vous laisse sur les fesses. 
Mais c'est un vrai roman "Feel-good" ! C'est frais, c'est rafraîchissant, c'est attendrissant et qu'est ce que ça fait du BIEN !!! 

D'accord, il ne se passe pas grand chose et il y a quelque longueurs parfois dans l'intrigue, mais qu'à cela ne tienne, on ne les voit pas forcément passer et puis malgré ça, ce roman se lit très vite. 

Les personnages sont ultra attachants et attendrissants. Ils sont très bien construits et ont une réelle évolution, notamment Ferdinand, notre personnage principal. Ce qui fait un bien fous puisqu'on à l'impression de "grandir" et d'évoluer avec eux. 

La plume d'Aurélie Valognes est certes simple, mais efficace, elle m'a fait sourire, elle m'a attendrie, elle m'a donné envie de découvrir d'autres de ces romans. Bref, j'ai bien apprécié cette plume douce, délicate et même humoristique parfois. 



3) Les personnages : 


Ferdinand : C'est le personnage central de ce roman, du moins celui qu'on suit le plus souvent. C'est un octogénaire clairement acariâtre, imbuvable et insupportable aussi bien avec ses voisines qu'avec sa propre fille. Jusqu'à ce que la seule compagnie qu'il acceptait avec bonheur (à savoir sa chienne - Daisy -) fuie et ne revienne pas à son appartement... Il va alors découvrir qu'on donne ce que l'on reçoit et que parfois il suffit de s'ouvrir un petit peu au monde pour retrouver goût à la vie. 

J'avais beaucoup de mal avec son personnage au tout début, il m’horripilais par son comportement, même si je l'admet il me faisait rire. Mais au fil des pages, on découvre un petit papy terriblement attachant, très attendrissant et finalement pas si acariâtre et égoïste que ça.

Juliette : C'est une petite fillette de 10 ans qui vient habiter dans l'appartement au dessus de celui de Ferdinand accompagnée de son père et de sa petite sœur Emma, 3 ans. Avec lesquels notre vieil homme à du mal. Il faut dire qu'un déménagement qui l'empêche de faire sa sieste post-déjeuner et un bébé qui hurle et pleure pendant "Questions pour un champion" ce n'est pas ce qu'il préfère. 

Pour en revenir à Juliette, je l'ai trouvée quelques peu "attachiante" je me suis beaucoup attachée à elle et j'ai adoré la suivre ainsi que son évolution ou encore sa relation avec Ferdinand. En revanche son côté "Miss je-sais-tout" m'a quelques peu exaspérée. Et puis, même si elle est décrite comme "précoce" je l'ai trouvé un peu trop adulte et impertinente pour son jeune âge. 


Béatrice : C'est la voisine de palier de Ferdinand. Il l'observe souvent par le judas de sa porte. Malgré ça, il ne lui à jamais adressé un mot, ou peut être un grognement par ci, par là. 

C'est une vrai mamy geek ! Elle à 92 ans et possède un ordinateur et un téléphone portable et maîtrise Skype sur le bout des doigts. 
Je l'ai trouvée terriblement attachante et attendrissante. Je ne saurais pas dire exactement pourquoi, mais je pense que c'est mon personnage préféré de ce roman. 

Madame Suarez : C'est la concierge de la résidence où vivent Ferdinand, Juliette et Béatrice. 

Autant au début, je l'ai un peu plainte des coups bas que pouvais lui faire le vieillard trouvant ça injuste et injustifié. Seulement, plus je tournais les pages et plus je découvrais sa vrai nature et comprenais un peu plus pourquoi ce dernier voulait la rendre complétement chèvre... 

Et oui, une évolution de personnage ce n'est (malheureusement) pas toujours dans le bon sens. 



4) La plume de l'auteur


Comme je vous le disait précédemment. Aurélie Valognes a une plume très simple et malgré tout très fluide. 

J'ai adoré la découvrir au cours de ce roman.
J'ai adoré découvrir ses personnages et leurs petites histoires. 
J'ai adoré m'attacher à eux. 
J'ai adoré évoluer avec eux. 
Et je découvrirais avec plaisirs d'autre romans de sa plume. 


5) Je vous le conseil ou pas ? 

Oui je vous le conseil, parce que pour moi c'est un roman "Feel-Good" à lire. Il fait un bien fou au moral ! Alors d'accord ce n'est pas bourré d'action, mais c'est frais, rafraîchissant et revigorant.

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